Les Amis de Saint-Papoul

 

Le village

 

 

Le village de Saint-Papoul s’est développé aux abords de l’abbaye. L’abbaye est à la fois le seigneur temporel et spirituel du village.

 

Un petit bourg se développe protégé par une muraille percée de portes fortifiées. A l’intérieur, un réseau de ruelles dessert des maisons à encorbellement et pans de bois.

 

Vers 1367, compte tenu de l’insécurité du moment, il est solidement refortifié. En 1582, 120 maisons composent la « cité ». Le bourg est relié au quartier canonial par un pont séparé par un fossé, que les architectes ont fait sortir de l'oubli en recréant le fossé et le pont qui les reliaient, lors de la récente réfection de l'ancienne place connue sous le vocable du "Pati".

 

Le vieux village est resté enserré au milieu de ses fortifications aujourd’hui en grande partie disparues. De celles-ci subsistent deux portes, celle de l’Est est intacte ; celle de l’Ouest, face à la place Monseigneur de Langle a été détruite au XIXème siècle, il ne reste qu’un des pieds droits.

 

 La tour de l’Est ou ‘Tour des Gardes’  donne une idée de ce que pouvaient être ces fortifications au XIVème siècle. Quelques meurtrières, peu d’ouvertures. Côté place, on peut voir trois têtes sculptées surmontant la porte en grand arc brisé. Sous le porche, l’emplacement de la herse est bien visible comme les gonds de l’ancienne porte. Côté intra-muros, au milieu de l’arc en plein-cintre se trouve une statuette de la Vierge à l’enfant du XVIème siècle ;  l’original est conservé dans le réfectoire des moines de l’abbaye. Cette statue a été dérobée puis restituée sans que l’on sache par qui !!!?

 

 

 

 

A l’intérieur  du village, il faut voir les maisons à colombage du 17éme ou 18éme siècle dont certaines conservées encore en l’état. Une promenade dans les rues permet de découvrir des façades remarquables telles que ‘‘La maison Lacapelle’’ ancien hôpital du village ou ‘‘La maison de la Providence’’ (1778) ancienne école des filles, toutes deux rue Bombée.

Les façades sont quelquefois ornées de corbeaux,  de poteries fantaisie (poinçons, épis, crêtes décoratives)

linteaux sculptées ou de pièces « historiques » telle qu’un modillon du Maître de Cabestany représentant un serpent à la langue démesurée rue du Général d’Hautpoul.

 

 

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